Patrimoine

Sainte-Geneviève

Consultez le Cahier A

«Édifices ayant fait l’objet d’une reconnaissance
par citation ou par classement»

On a vu que le peuplement de la Côte Sainte-Geneviève survient très tôt dans la colonie de la Nouvelle-France. Comme partout sur le territoire de l’île de Montréal, ce sont d’abord des maisons à colombages puis en de bois, pièces sur pièces, celles des premiers établissements, qui se rencontrent et qui persistent à se construire tout au long des périodes subséquentes. Puis des maisons de pierre* à moellons et de pierre de taille, ainsi que des maisons de brique ou de papier-brique qui sont bâties dans le secteur compris entre le noyau villageois et le cap Saint-Jacques. Au milieu du XIXe siècle, on y retrouve plusieurs maisons « à la québécoise » à deux versants et galeries-perrons, ainsi que de nombreuses mansardes et des maisons d’influence Second Empire. Comme à l’île Bizard, le maçon Charles Brunet y construira quelques maisons. L’une des particularités du patrimoine bâti de Sainte-Geneviève – dans le secteur entre la rue Paiement et le boulevard Jacques-Bizard – est la construction de maisons dont l’implantation est en dents de scie, c’est-à-dire ayant peu de recul par rapport à la ligne de rue ce qui donne un cachet particulier à ce secteur. Signalons également la construction de bâtiments à caractère conventuel et de style « château », tel le couvent des Sœurs de Sainte-Anne et la maison du notaire Joseph-Adolphe Chauret. Le XXe siècle donne lieu à la construction de maisons à logements multiples, de bungalows, de maisons mobiles et de nombreux commerces. Bref, Sainte-Geneviève fait preuve d’une grande diversité dans les fonctions et les styles de son patrimoine bâti.

Ainsi, Marc Locas, dans son livre intitulé Sainte-Geneviève, ses quatre saisons, fait la nomenclature des maisons situées dans le secteur qui borde la rivière des Prairies, appelé le chemin du Roi, c’est-à-dire le boulevard Gouin, d’ouest en est depuis l’Anse à l’Orme jusqu’à Roxboro et Pierrefonds (rue Lalande).

Consultez le Cahier B

«Bâtiments arborant des plaques patrimoniales»

Comme nous ne pouvons aborder dans le détail chaque bâtiment, nous ferons état ici des édifices qui font l’objet d’une reconnaissance gouvernementale provinciale par citation ou par classement avec l’information de base s’y rapportant. Nous avons aussi ajouté le site du Grand répertoire du patrimoine bâti de Montréal pour certains bâtiments.

*Notons qu’il se trouve  alors deux carrières sur le territoire de la Côte Sainte-Geneviève.
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